≈ Le Printemps des Générations ≈
Que sont devenus les lauréat(e)s
Une chocolaterie traditionnelle à la campagne
C’est à l’écart des sentiers battus, dans le village de Kerven, entre la gare et le bourg de Loc que Thomas-David Baron et Liza Baron-Travel ont installé leur atelier de chocolaterie-confiserie artisanale intitulée Dalc’h Mad Atao.
Originaire de Troyes et âgé de 33 ans, Thomas-David Baron exerçait depuis ses 17 ans comme pâtissier-chocolatier. Sa conjointe, Liza, également âgée de 33 ans et originaire de la commune, est titulaire d’un CAP de chocolaterie.
Pour le couple, c’est un projet datant d’une dizaine d’années qui s’est concrétisé. Il souhaitait travailler à domicile et l’acquisition, en 2012, d’un corps de ferme à Kerven leur a donné cette opportunité.
Thomas-David et Lysa ont ouvert leur atelier en décembre dernier dans une étable réaménagée, les fêtes de fin d’année ayant été un véritable baptême du feu.
Catastrophes en série
Les jeunes chocolatiers misaient beaucoup sur les fêtes de Pâques pour lancer leur affaire mais le début d’année a d’avantage été une « série catastrophes ». Après un incendie survenu en début mars et la perte de toute la fabrication, c’est le coronavirus qui a pris la relève quelques jours plus tard.
Ayant obtenu l’autorisation de pouvoir toujours exercer, pour Pâques, ils ont privilégié les pré-commandes via Internet et ont effectué les livraisons dans tout le secteur et jusqu’à Brest. Ils ont jugé cette expérience prometteuse d’espoirs.
Ils proposent tous types de chocolats tous faits maison (au lait, noir, blanc, dulcey ou encore fourré au whisky)
Une fois que le confinement sera terminé, outre dans la boutique attenante à l’atelier, il sera possible de trouver leurs produits dans les épiceries fines et chez les cavistes.
Ils songent désormais à l’après confinement avec les fêtes (anniversaires, mariages) et fêtes de fin d’année
Dans le contexte actuel, le jeune couple s’appuie sur Facebook pour poursuivre son activité.
Pratique
Source : Le Télégramme 16 avril 2020